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A la barre

A Marseille, l’ancien adjoint aux sports jugé pour violences : «Ce jour-là, la démocratie était à terre»

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Vingt-quatre mois de prison avec sursis ont été requis contre Sébastien Jibrayel, présent avec son père l’ex-député Henri Jibrayel lors de l’agression, en janvier, de deux militants LFI qui avaient arraché des affiches à son effigie dans les quartiers Nord de Marseille.
Sébastien Jibrayel au tribunal de Marseille, le 22 mai 2025. (Patrick Gherdoussi/Libération)
par Stéphanie Harounyan, correspondante à Marseille et photos Patrick Gherdoussi
publié le 23 mai 2025 à 14h43

Sébastien Jibrayel n’aurait pas dû souhaiter la bonne année aux habitants des 15e et 16e arrondissements de Marseille. Du moins pas en placardant le quartier d’affiches à son effigie, soupire à la barre l’élu socialiste de 45 ans, qui n’imaginait pas que cet usage, un rien désuet, le mènerait ce jeudi 22 mai devant le tribunal correctionnel de Marseille. L’affaire lui avait déjà coûté quarante-huit heures de garde à vue et surtout la perte de sa délégation aux sports à la ville de Marseille en mars.

Il risque désormais une condamnation : ce jeudi, le parquet a requis à son encontre vingt-quatre mois de prison avec sursis probatoire, et dix-huit mois avec sursis à l’encontre de son père, l’ex-dép