«L’acte de violence, ce n’est pas que les coups», avait justifié le procureur de la République en mai dernier, pour asséner un réquisitoire sans concession à l’encontre de Sébastien Jibrayel. L’ex-adjoint (PS) aux sports de la Ville de Marseille, qui comparaissait alors pour «violences volontaires en réunion» sur deux colleurs d’affiches LFI le 18 janvier devant une école du XVIe arrondissement, n’était pas directement intervenu physiquement ce jour-là. Mais c’est sa passivité, voire ses encouragements à l’auteur des coups, que le tribunal a voulu sanctionner : l’ex-adjoint aux sports a été condamné ce jeudi 3 juillet pour