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Enquête

A Monaco, un nouveau chef du gouvernement dans une crise aux contours flouzes

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L’ancien préfet Christophe Mirmand a été désigné ministre d’Etat le 3 juillet. Une nomination qui intervient une semaine après le débarquement dans des circonstances troubles de son éphémère prédécesseur, sur fond de crise politico-financière sur le Rocher.
Christophe Mirmand le 3 janvier 2025, à Marseille. (Gilles Bader/La Provence / MaxPPP)
publié le 3 juillet 2025 à 19h11

Les relations franco-monégasques sont régulièrement agitées de fortes turbulences. Cette fois, il s’agit d’une authentique crise de régime princier dont voici le dernier épisode : la nomination de Christophe Mirmand, 63 ans, ce jeudi 3 juillet au poste de ministre d’Etat, l’équivalent local de Premier ministre du prince tout puissant. Le haut-fonctionnaire à la longue carrière de préfet, passé par la Corse, la Bretagne, la Provence-Alpes-Côte-d’Azur, était depuis le 3 janvier le directeur de cabinet de Manuel Valls au ministère des Outre-Mers. Il bénéficie d’une bonne réputation, «mais de superficialité», persifle une source locale. Cette annonce intervient pile une semaine après le débarquement de Philippe Mettoux, son prédécesseur, dans des conditions obscures. Retour en arrière.

«Monaco est vraiment un Etat de droit!» C’est le titre d’une tribune (point d’exclamation inclus) signée par Philippe Mettoux en novembre 2023 dans les Echos. Ce juriste français postulait déjà à l’époque pour un poste sur le Rocher. Qu’il obtiendra donc temporairement au début du mois de juin en tant