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Justice

A Mulhouse, la guerre des mots après l’attaque au couteau

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Au lendemain de l’attaque mortelle dans le Haut-Rhin samedi 22 février, le principal suspect et trois autres personnes sont en garde à vue. Une enquête dirigée par le Parquet national antiterroriste est ouverte, sur fond de relations tendues entre les autorités algériennes et la France.
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, à Mulhouse (Haut-Rhin), le 22 février 2025. (Sébastien Bozon/AFP)
publié le 23 février 2025 à 19h41

Une nouvelle attaque au couteau a touché la France, samedi 22 février, à Mulhouse (Haut-Rhin). Vers 15 h 45, un homme a agressé plusieurs agents et policiers municipaux, ainsi qu’un flâneur, criant à plusieurs reprises «Allah Akbar» («Dieu est grand»). Les faits se sont déroulés en marge d’une manifestation en soutien à la république démocratique du Congo, près du marché du Canal couvert, un lieu emblématique et névralgique de la ville, très fréquenté le samedi après-midi. Le suspect, un Algérien de 37 ans, a pu être interpellé par les policiers municipaux. Un passant, un ressortissant portugais de 69 ans, est mort et sept personnes ont été blessées, selon un communiqué dimanche du Parquet national antiterroriste (Pnat), qui s’est saisi des faits.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, s’est immédiatement rendu sur place et a témoigné, depuis l’hôtel de police de la ville, de sa «reconnaissance» et sa «gratitude» aux policiers municipaux. Depuis le Salon de l’agriculture où il était présent pour l’ouverture, le président