Joie et soulagement dans les rangs de Riposte alimentaire, le collectif qui remplace Dernière Rénovation (DR) depuis début 2024. La cour d’appel de Paris a prononcé, lundi 3 juin, la relaxe de sept de ses militants, sur le fondement de la liberté d’expression, ont indiqué leurs avocats à Libération, une information confirmée de source judiciaire. Ils étaient poursuivis pour avoir bloqué pendant une demi-heure l’autoroute A6, en région parisienne, le 28 octobre 2022, pour exhorter les pouvoirs publics à œuvrer en faveur de la rénovation thermique des bâtiments. Les militants ayant été condamnés pour entrave à la circulation en première instance à 35 heures de travaux d’intérêt général et à trois mois d’emprisonnement en cas de non-exécution, leur relaxe en appel est une décision rare et importante. Elle contribue à faire «considérablement avancer la jurisprudence quant à la légitimité d’actions de désobéissance civile», selon le communiqué de Riposte alimentaire. Le parquet dispose de cinq jours pour se pourvoir en cassation.
L’arrêt de la cour d’appel détaillant ses motivations n’a pour l’heure pas été rendu. Les juges ont-ils estimé que la condamnation des militants de DR portait une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression ? Ou ont-ils acté que le simple fait