Accident de bétaillère, bovins sur l’autoroute, suraccident et fiché S… D’étranges événements qui se sont produits dans la nuit de mardi à mercredi 8 novembre sur l’A43, entre Lyon et Chambéry. L’origine du chaos, selon le Progrès, un camion remorque articulé transportant 56 bovins qui a heurté la pile d’un pont à hauteur de Saint-Laurent-de-Mure (Rhône). Son chauffeur, venant de Rodez, a perdu le contrôle de sa bétaillère à cause d’une défaillance du système de freinage, dixit la CRS autoroutière. Il a alors percuté un pont, sa remorque s’est renversée et sa course incontrôlée s’est arrêté près d’un kilomètre plus loin. Le chauffeur n’a pas été blessé.

Dépêchés sur place, 90 sapeurs-pompiers, services vétérinaires, policiers et gendarmes ont alors constaté la scène. Une cinquantaine de bovins, certains morts, d’autres blessés, étaient en train d’errer sur les voies au beau milieu de la nuit. Des bestiaux ont dû être euthanasiés par les vétérinaires présents. L’ampleur du carnage était encore visible sur la chaussée dans la matinée de ce mercredi, alors que les services étaient en train d’évacuer les carcasses des animaux.

Le temps de régler la situation, la circulation et l’embranchement A432 donnant accès à l’autoroute ont été coupés – le trafic a repris ce mercredi matin à 11 heures –, occasionnant d’importants embouteillages et ralentissement. Dans la nuit, vers 3h30, un automobiliste empêtré dans les bouchons un kilomètre avant l’embranchement et visiblement impatient a décidé de prendre l’autoroute à contresens. Il a percuté de plein fouet une autre voiture, blessant grièvement l’autre conducteur.

L’automobiliste responsable du carambolage viendrait de Grenoble. Selon des témoins, lui et ses deux passagers auraient été aperçus en train de prendre la fuite. Selon les informations du Progrès, le propriétaire de la berline serait fiché S. Les forces de l’ordre ont également découvert une housse de fusil d’assaut dans l’habitacle et l’arme a été retrouvée sur la chaussée.

Deux enquêtes ont été ouvertes, a indiqué le parquet de Lyon au Parisien. La première pour blessures involontaires aggravées concernant les circonstances de la collision entre les deux voitures, la seconde au sujet de l’arme. Un appel à témoins a également été lancé pour établir les circonstances de ce deuxième accident.