Les premières 24 heures n’auront pas été suffisantes. La garde à vue de l’humoriste Pierre Palmade a été prolongée ce jeudi, à la suite du grave accident de la route qu’il a provoqué vendredi dernier en Seine-et-Marne sous l’emprise de la cocaïne, selon une source proche de l’enquête ce jeudi. La garde à vue du comédien, qui a lieu depuis mercredi à l’hôpital de Melun (Seine-et-Marne) où il est soigné, peut s’étendre jusqu’à vendredi en début d’après-midi. A son issue, il pourrait être mis en examen.
L’artiste de 54 ans aurait affirmé «n’avoir que très peu de souvenirs» de l’accident, selon BFMTV, mais aurait reconnu avoir consommé de la drogue. Des analyses avaient de toute façon déjà confirmé qu’il était positif à la cocaïne. Par ailleurs, l’un des passagers également en garde à vue aurait expliqué aux enquêteurs qu’il était lui-même endormi au moment de l’impact.
Une collision encore inexpliquée
Deux passagers de sa voiture, soupçonnés d’avoir pris la fuite après l’accident, sont également en garde à vue. L’un est un Marocain de 33 ans qui a été interpellé à l’aube chez une femme qui le logeait à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Son hébergeuse a aussi été arrêtée. Le second s’est présenté au commissariat de Melun en compagnie de son avocat.
Selon les premiers éléments de l’enquête communiqués par le procureur de Melun, Jean-Michel Bourlès, le véhicule conduit par Pierre Palmade a percuté vendredi dernier vers 19 heures près de Villiers-en-Bière, dans le sud de la Seine-et-Marne, pour une raison encore indéterminée, un véhicule qui venait en face.
Merci de l'avoir posée
Le parquet de Melun a ouvert une enquête pour homicide et blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois, par conducteur sous l’emprise de produits stupéfiants.
Outre Pierre Palmade, cet accident a fait trois blessés graves : une femme enceinte de 27 ans qui a perdu son bébé, un homme de 38 ans et son enfant de 6 ans. Mercredi, deux des trois victimes de l’accident «étaient encore en réanimation», selon leur avocat, Me Mourad Battikh.