Dans la fraîcheur matinale du Pays basque, une rame TER est immobilisée à la limite entre les communes de Saint-Jean-de-Luz et Ciboure. Quatre hommes ont été percutés par ce premier train de la journée, parti de Hendaye et qui allait entrer en gare de Saint-Jean-de-Luz à 5 heures du matin, avant de poursuivre vers Bordeaux. Trois ont été tués sur le coup, le quatrième est grièvement blessé aux jambes. Il s’agirait «effectivement de migrants», a confirmé à l’AFP Marie Surzur, responsable de la communication de Ciboure.
Quelques heures après l’accident, les allées et venues matinales sont revenues à la normale en ce jour de semaine ordinaire dans la petite station balnéaire. A peine quatre véhicules de police sont stationnés le long de la départementale qui relie les deux villes. Surplombant la route de quelques mètres, une poignée d’enquêteurs de la police judiciaire se livrent aux constatations et relevés nécessaires en examinant les rails et la rame. Sur la voie parallèle, la circulation des trains a déjà repris.
Une centaine de mètres en amont de ce paysage quasi paisible, trois corps sont recouverts de draps blancs sous la surveillance des agents de la SNCF qui sécurisent les lieux. «On attend un drone qui sera utile pour les relevés de l’ensemble de la scène», glis