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Justice

Accusation de viol aggravé en Argentine : l’audience d’examen du non-lieu pour les joueurs de rugby Jegou et Auradou fixée au 25 novembre

Les avocats des deux jeunes internationaux, âgés de 21 ans, inculpés de viol en Argentine en juillet, demandent l’abandon de l’action judiciaire les visant.
Hugo Auradou (au centre) et Oscar Jegou avec leur avocat, Rafael Cuneo Libarona, à Buenos Aires avant de prendre un vol direction la France, le 3 septembre 2024. (Luis Robayo/AFP)
publié le 6 novembre 2024 à 22h09

Après plusieurs reports, l’audience d’examen de l’abandon des poursuites contre les rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou, inculpés de viol en Argentine en juillet, a été fixée au 25 novembre, a-t-on appris ce mercredi 6 novembre de sources judiciaires. Les avocats des deux jeunes internationaux, âgés de 21 ans, demandent l’abandon de l’action judiciaire les visant. Mais l’examen de leur demande de non-lieu a déjà été reporté à trois reprises en raison d’un appel présenté par les avocats de la plaignante demandant l’incorporation de nouveaux éléments – médicaux en l’occurrence – au dossier. L’audience a été fixée au 25 novembre à 9 heures heure locale (13 heures heure française), selon le programme des audiences du pôle judiciaire de Mendoza, dans l’ouest du pays.

Les avocats de la plaignante, une Argentine de 39 ans, et ceux des deux joueurs débattront à huis clos, en présence du parquet qui requerra aussi l’abandon des poursuites, comme il l’a annoncé au terme de l’instruction. La juge présidant les débats pourra rendre une décision dans la foulée, ou la mettre en délibéré à quelques jours.

Auradou et Jegou sont depuis quatre mois inculpés de viol aggravé car commis en réunion pour des faits présumés survenus dans la nuit du 6 au 7 juillet dans un hôtel de Mendoza, où le XV de France venait de jouer un match contre l’Argentine. Ils affirment depuis le début que les relations sexuelles avec la plaignante, rencontrée en boîte de nuit, étaient consenties et sans violence. L’avocate de la plaignante a dénoncé au contraire un viol avec «violence terrible».

D’abord placés en détention provisoire puis assignés à résidence à Mendoza, les joueurs ont été libérés mi-août, puis autorisés à rentrer en France début septembre. Ils ont tous les deux rejoué en Top 14 avec leurs clubs de Pau pour Auradou et de La Rochelle pour Jegou.