Le dirigeant du petit parti souverainiste UPR, François Asselineau, a été longuement confronté mercredi soir, puis ce jeudi matin, à deux hommes qui l’accusent d’agressions sexuelles. Le responsable politique de 63 ans, qui a été candidat à la présidentielle de 2017 (0,92 % des suffrages), est en garde à vue depuis mercredi matin, dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), à Paris. Le parquet a ouvert contre lui une enquête, en mai, des chefs de harcèlement sexuel, harcèlement moral et agression sexuelle, délits pour lesquels Asselineau encourt jusqu’à sept ans de prison et 100 000 euros d’amende.
Les personnes qui l’accusent dans ce dossier sont deux anciens proches collaborateurs de François Asselineau. Les faits, particulièrement sordides, et révélés par Libération, se sont déroulés entre septembre 2018 et mars 2020. Ils décrivent l’ambiance malsaine qui a régné pendant des années au sein de l’Union populaire républicaine, les tentativ