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Procès

Accusé de «claquer des fesses» et de «frapper des chevaux», un ancien de la garde républicaine crie au complot

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Lors de son procès au tribunal judiciaire de Lisieux, le gendarme Sébastien B. a nié tous les faits qui lui sont reprochés. Ce mardi 5 décembre, il a été relaxé concernant les sévices sur les chevaux, mais condamné pour violence sur sa collègue.

Des membres de la garde républicaine à Bordeaux, le 21 septembre. (Philippe Lopez/AFP)
ParLudovic Séré
Journaliste - Actu
Publié le 07/11/2023 à 20h04, mis à jour le 05/12/2023 à 16h45

L’honneur d’un homme face à celui de l’uniforme de la garde républicaine. Et si ce corps historique porte une valeur majoritairement symbolique, les symboles ont cette particularité de marquer les esprits. Emmanuel Macron, jeune président de la République mais profondément protocolaire, vient justement de réinstaurer ce mardi 7 novembre, pour la première fois depuis 1996, la relève de cette unité d’élite de cavaliers devant l’Elysée.

Les missions d’honneur donc. C’est de cela qu’il s’agit à Paris, surtout, mais à Deauville, aussi. Là, les gendarmes de la garde républicaine posent leurs valises tous les étés. Depuis 2022, les militaires tiennent un poste permanent dans la luxueuse station balnéaire du Calvados. Selon le très spécialisé journal le Cheval, la garde républicaine sécurise la Fête de la coquille à Villers-sur-Mer, le festival de la fantaisie «Cidre et Dragon» ou bien encore le festival du cinéma américain de Deauville. Bucolique et même idyllique pour des agents montés qui viennent travailler dans un territoire dont «l’ADN est le cheval». Ça, c’est la deuxième adjointe au maire de Deauville