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Libération
Reportage

Ado tué à Tarascon : «Il était la cible idéale»

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Les résultats ADN communiqués par le parquet de Tarascon confirment que le cadavre mutilé retrouvé dimanche est bien celui de R., 13 ans. Avant d’être placé en foyer, il avait vécu près de Nîmes, où les habitants se souviennent d’un enfant attachant.
A Tarascon (Bouches-du-Rhône), lundi. (Bruno Souillard/PHOTOPQR/LA PROVENCE/MAXPPP)
par Elhia Pascal-Heilmann, Envoyée spéciale à Tarascon (Bouches-du-Rhône)
publié le 22 juillet 2021 à 20h16

Tard dimanche, un corps est retrouvé décapité et en partie mutilé dans la baignoire d’une vieille bâtisse du centre de Tarascon (Bouches-du-Rhône). Les suppositions concernant la victime se portent rapidement sur un adolescent, en fugue depuis plusieurs jours du domicile de sa mère. Le suspect, un homme de 32 ans connu des services de police et tout juste sorti d’un internement en psychiatrie, prend la fuite après la découverte du cadavre, avant d’être abattu par la police. Craint de tous, les voisins avaient déjà alerté plusieurs fois les autorités sur la dangerosité de l’individu.

Les résultats ADN, communiqués jeudi soir par le parquet de Tarascon, viennent de le confirmer : la victime est un jeune originaire du Gard, R., 13 ans, bientôt 14. «Tout acte d’anthropophagie est exclu», a précisé le procureur de la République de Tarascon, alors que des rumeurs avaient évoqué cette hypothèse. Deuxième enfant d’une fratrie de cinq, issus de trois pères différents, R. a grandi avec sa mère avant d’être placé à la fin de ses années de primaire en foyer entre Nîmes et Istres, par le biais de l’Aide sociale à l’enfance (ASE).