La parole continue de se libérer, à la faveur de la forte médiatisation du scandale Bétharram. Le collectif des anciens élèves de cet établissement privé catholique sous contrat situé au sud de Pau (Pyrénées-Atlantiques) a déposé ce mercredi 2 avril 48 nouvelles plaintes au parquet de Pau. «Ce sont des plaintes déposées pour des faits portant entre 1970 et 1998», relève son porte-parole, Alain Esquerre, qui détaille que 20 témoignages font état de violences sexuelles. «Quarante-huit plaintes en un peu plus d’un mois, c’est énorme», continue-t-il. Leur nombre total dépasse désormais le «palier symbolique» des 200.
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90 plaignants, soit près de la moitié d’entre eux, dénoncent des violences sexuelles ou des viols subis lors de leur passage dans l’établissement scolaire. Et parmi les 48 nouvelles plaintes, Alain Esquerre fait état de nouveaux cas de violences physiques sur élèves comme des «coups dans le dos à l’aide d’un javelot sur un enfant de 8 ans», des «fessées à derrière nu» ou «50 coups de bambous sur derrière nu par un prêtre».
«Si tu dis quoi que ce soit, tu vas vivre un enfer»
Deux d’entres elles ont été déposées par des anciens élèves résidant aujourd’hui en Suisse et au Canada. C’est depuis Montréal que Pierre (qui