Alors que la ministre de la Culture, mise en examen notamment pour «corruption» dans l’affaire Renault, devrait se voir signifier dans les prochains jours une ordonnance des juges d’instruction, ouvrant la voie à un procès ou à un non-lieu, elle fait face à l’éventualité d’un nouveau front judiciaire. Le 18 juin 2025, un ancien maire adjoint écologiste de Grenoble s’est en effet plié à l’obligation légale faite à tout agent public ou fonctionnaire de saisir la justice d’un délit éventuel dont il a été informé, selon l’article 40 du Code de procédure pénale : l’affaire des bijoux que Rachida Dati a omis de déclarer à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), révélée par Libération.
Raymond Avrillier, militant de la cause environnementale toujours actif au sein des conseils d’exploitation de régies de l’eau et de l’assainissement de Grenoble Alpes Métropole, a adressé un signalement au parquet de Paris. Selon lui, nos informations sur le patrimoine de la ministre de la Culture «n’ont pu échapper aux autorités de la