La découverte, samedi 30 mars, de certains ossements du petit Emile, disparu il y a neuf mois, pose encore beaucoup de questions. Pour y répondre, l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) fait appel à un éventail de spécialités dont certaines peuvent paraître surprenantes. Tour d’horizon avec l’aide de Sébastien Aguilar, policier scientifique porte-parole du syndicat indépendant des agents du ministère de l’intérieur (Snipat) et coauteur du livre Police scientifique, les experts au cœur de la scène de crime (Hachette pratique, 2017). «L’IRCGN est un véritable pôle d’excellence. Tous les spécialistes vont se réunir pour apporter leur expertise. Mais il reste possible que les traces soient trop altérées pour qu’elles nous apportent une réponse catégorique», prévient-il.
Médecins légistes et anthropologues
L’affaire de la disparition du petit Emile a connu un tournant samedi, quand une randonneuse a découvert un crâne, à un kilomètre du Haut-Vernet où