Responsable, mais pas coupable. Voilà comment pourrait se résumer la position du parquet de Bordeaux au sujet de l’ancien grand patron de l’Office des stups (Ocrtis, devenu Ofast), François Thierry, mis en examen depuis 2017 pour «complicité de trafic de stupéfiants» et «destruction de preuves». Tout en pointant les «manquements» du policier dans la gestion de son informateur, son «défaut de surveillance» et l’«information manifestement lacunaire» transmise à l’autorité judiciaire sur ses importations massives de drogue, le ministère public a finalement requis un non-lieu à son encontre, comme l’a révélé l’AFP. «Ces manquements ne constituaient pas un élément de complicité du trafic de stupéfiants dès lors qu’il n’a pas été démontré d’élément intentionnel de François Thierry pour favoriser le trafic» de son indic, conclut le réquisitoire de 154 pages consulté par Libération.
Le scandale a démarré le 17 octobre 2015 par la saisie record par les douanes de 7 tonnes de résine de