Rarement décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence n’aura suscité telle attention. La sédition policière, qui avait accompagné le placement en détention d’un agent marseillais de la BAC, le 20 juillet, ainsi que le soutien du directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, qui déclarait que cette incarcération l’«empêchait de dormir», n’y ont rien fait : jeudi en fin d’après-midi, la justice a confirmé le maintien en prison du policier, mis en examen avec trois de ses collègues pour des violences volontaires aggravées qu’ils sont suspectés d’avoir commis dans la nuit du 1er au 2 juillet à Marseille, contre Hedi R., 22 ans. La détention provisoire doit permettre de «prévenir tout risque de concertation» entre les mis en cause, d’autant que «des incertitudes subsistent sur le rôle de chacun», précise la chambre de l’instruction dans ses motivations. L’un des policiers, dont le contrôle judiciaire prévoyait une interdiction d’exercer, a lui obtenu un assouplissement de cette mesure, avec la possibilité d’exercer en dehors de la voie p
Justice 
Affaire Hedi R. : le policier livre sa version et reste en prison
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Jeudi, la cour d’appel d’Aix a confirmé le maintien en détention du policier suspecté de violences aggravées sur Hedi R., début juillet à Marseille. Pour la première fois, l’agent incarcéré reconnaît avoir tiré au LBD.
Hedi R., 22 ans, le 9 juillet à Marseille. (Frederic Speich/La Provence. MAXPPP)
Publié le 03/08/2023 à 21h26
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