Pluie de bleus sur Cagnac-les-Mines. Une centaine de gendarmes, accompagnés de chiens dressés à la détection de personnes disparues, se livrent à des recherches dans la commune du Tarn ce jeudi 18 avril. Selon nos confrères de La Dépêche du Midi, l’objectif serait de permettre une opération de «ratissage» par les enquêteurs de la section de recherches de Toulouse dans le cadre de la disparition de Delphine Jubillar. Des fouilles qui se déroulent dans le cadre du supplément d’information ordonné le 18 janvier par la cour d’appel de Toulouse.
Les recherches ont lieu au niveau du lieu-dit «La Soulié», à proximité du musée-mine de Cagnac, précise le quotidien régional. Un endroit qui avait déjà fait l’objet de fouilles par les enquêteurs en 2022 et 2023. Pour l’heure, les journalistes ne sont pas autorités à pénétrer sur le site, entouré par une «bulle» de protection.
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Les deux juges d’instruction en charge du dossier se sont rendues sur place. La Dépêche du Midi – qui cite une source proche du dossier – assure que les fouilles auraient pour objectif de «fermer les portes». «Il s’agirait de vérifier les propos d’une voyante, qui avait transmis des informations aux juges d’instruction en 2022. Elle indiquait avoir eu des “visions” de Delphine Jubillar séquestrée dans un vide sanitaire d’un corps de ferme», détaille le journal.
Dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, Cédric Jubillar, aujourd’hui âgé de 36 ans, nie toute responsabilité. Au moment de la disparition de Delphine Jubillar, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, le couple était en instance de divorce. La disparition de l’infirmière de 33 ans avait suscité un important émoi en France, peu après la condamnation de Jonathan Daval à vingt-cinq ans de prison pour le meurtre de son épouse Alexia en Haute-Saône.