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Récit

Affaire Nahel Merzouk : une expertise écarte le danger pour les policiers au moment du tir

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Mort de Nahel, tué par un tir policier à Nanterredossier
A la suite de la reconstitution judiciaire organisée le 5 mai, le récit des agents est conforté sur les risques pris par l’adolescent dans sa fuite mais est contredit à l’inverse concernant le danger immédiat pour les policiers au moment du tir.
Nahel Merzouk est mort le 27 juin 2023, après avoir reçu une balle tirée à bout portant par un policier, à Nanterre (Hauts-de-Seine). (Capture d'une vidéo/Capture d'écran vidéo)
publié le 11 juillet 2024 à 10h23

Un an après la mort de Nahel Merzouk, trois nouvelles expertises judiciaires ont été remises aux juges d’instruction chargés de l’enquête. Consultées par Libération, ces nouvelles pièces versées à la procédure le 28 juin et déjà évoquées par BFM et RTL, apportent des informations capitales sur les instants qui ont précédé le tir du policier Florian M. Ces trois rapports – balistique, médical et d’accidentologie – ont été réalisés suite à la reconstitution judiciaire organisée le 5 mai. Le récit des agents est conforté sur les risques pris par l’adolescent dans sa fuite mais est contredit à l’inverse concernant le danger immédiat pour les policiers au moment du tir.

Le rapport d’accidentologie a notamment étudié la vitesse du véhicule conduit par l’adolescent de 17 ans pendant sa fuite, dans la ville de Nanterre (Hauts-de-Seine). L’expert a calculé les temps de passage de la voiture à partir des images de vidéosurveillance. Dans leurs auditions, Florian M. et son collègue motard Julien L. affirmaient que Nahel Merzouk avait eu un comportement risqué. Cette expertise l’estime également, jugeant sa conduite «dangereus