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Affaire PPDA : qu’est-ce que le principe de «sérialité» qui permet à la justice d’utiliser malgré tout des faits prescrits ?

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Violences sexuelles : elles accusent PPDAdossier
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Bien que classées «sans suite» le 28 février, les plaintes d’une quinzaine de victimes contre le journaliste pourraient être néanmoins utiles à la justice. Le principe juridique permet d’enrichir les quatre enquêtes toujours en cours visant l’ex-vedette du 20 heures de TF1.
Depuis le 28 février, l'information judiciaire visant PPDA a été élargie à deux viols et une agression sexuelle. Quatre accusations sont désormais retenues par la justice. (Gareth Cattermole/Getty Images. AFP)
publié le 2 mars 2024 à 11h48

«La prescription, ce n’est pas un mur.» Dans une interview accordée à Libération, la journaliste Hélène Devynck n’a pas vu dans le classement sans suite de nombreuses plaintes visant Patrick Poivre d’Arvor une fin de non-recevoir. Non seulement trois nouvelles informations judiciaires révélées par Libé le 28 février ont été ouvertes par le parquet de Nanterre, portant à quatre le nombre d’enquêtes pour agressions sexuelles et viols contre PPDA, mais les plaintes classées sans suite vont pouvoir alimenter ces enquêtes, nourrissant un espoir de condamnation pour toutes les victimes.

Qu’est-ce que le principe de sérialité ?

C’est un argument juridique qui permet d’enquêter sur des faits prescrits à condition que ceux-ci soient liés à des faits non prescrits. Cet argument a originellement été explicité par