Un jeu de bonneteau semble avoir ouvert le procès des trois policiers poursuivis pour avoir gravement blessé Théo Luhaka lors d’un contrôle d’identité en février 2017, à Aulnay-sous-Bois. A écouter les trois accusés, mardi 9 janvier, au premier jour de l’audience qui se tient devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis, il y aurait un grand malentendu dans cette affaire, une fâcheuse méprise sur leur place dans ce dossier. Les policiers seraient en fait «victimes» et non accusés. Le maître de la partie, à la manœuvre du tour de passe-passe, est Marc-Antoine C., 34 ans, auteur du coup de matraque qui a gravement blessé au rectum le jeune homme noir.
«Nous sommes victimes d’une médiatisation, d’une crucifixion politique», affirme l’ancien agent du commissar