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Justice

Affaire Théo Luhaka : trois ans de prison avec sursis requis contre le policier auteur du coup de matraque

Marc-Antoine C. est poursuivi pour des violences volontaires ayant entraîné une infirmité permanente et risque jusqu’à quinze années d’emprisonnement.
A Bobigny, le 9 janvier, lors de l'ouverture du procès des trois policiers accusés de l’interpellation violente de de Théo Luhaka en 2017. (Denis Allard/Libération)
publié le 18 janvier 2024 à 14h56

Des peines allant de trois mois à trois ans de prison avec sursis ont été requises ce jeudi 18 janvier contre trois policiers jugés aux assises de Seine-Saint-Denis pour l’interpellation violente en 2017 de Théo Luhaka, grièvement blessé à l’anus avec une matraque télescopique. La peine la plus lourde de trois ans de prison avec sursis a été requise à l’encontre du gardien de la paix Marc-Antoine C., auteur du coup de matraque, qui est poursuivi pour des «violences volontaires ayant entraîné une infirmité permanente». L’avocat général a également demandé à son encontre une interdiction de cinq ans d’exercer sur la voie publique et cinq ans de port d’arme.

Pour les deux autres accusés, Jérémie D. et Tony H., poursuivis pour des «violences volontaires», l’avocat général a demandé respectivement des peines de six et trois mois de prison avec sursis. Il a été également requis contre le premier une interdiction de deux ans d’exercer sur la voie publique, et de deux ans de porter et détenir une arme. Le verdict est attendu vendredi 19 janvier.