On voyait dans une vidéo un homme soulever sa jupe lors des fêtes de Dax, sans que l’auteur du geste ne soit formellement identifié jusqu’ici. L’influenceuse Charline Pradeau a finalement déposé plainte contre Richard Dourthe, ex-joueur du XV de France et consultant rugby sur la chaîne Canal +, a révélé ICI Gascogne mardi 26 août au soir. La jeune femme suivie par près de 130 000 personnes sur les réseaux sociaux s’est rendue dans un commissariat de Toulouse pour entamer une procédure judiciaire «contre un individu qu’elle identifie comme l’ancien rugbyman Richard Dourthe», a précisé le procureur de la République de Dax.
Selon les informations d’ICI Gascogne, Charline Pradeau a souligné auprès des enquêteurs qu’elle avait reçu un message sur son téléphone portable de la part de Richard Dourthe. L’homme de 50 ans, ancien joueur du Castres Olympique ou encore de l’Aviron Bayonnais, l’aurait contacté pour s’excuser de son geste.
«Tu veux juste t’amuser»
Cette plainte déposée par Charline Pradeau fait suite à l’ouverture le 25 août d’une enquête par le parquet de Dax pour outrage sexiste. Cette saisine du parquet a eu lieu après la diffusion de la vidéo montrant l’influenceuse danser sur une table lors de la féria de Dax. Les images la montrent debout sur un banc longeant une table. Assis derrière elle, un homme en chemise blanche tend son bras gauche et soulève sa jupe, avant de se retourner et de baisser la tête quand la victime lui retire son bras et semble lui donner une petite tape sur le crâne.
Visiblement énervée, Charline Pradeau continue de danser tandis qu’une femme cache le dessous de sa jupe avec un éventail. La vidéo est accompagnée du message : «Tu veux juste t’amuser mais encore une fois pas possible parce que les hommes».
Interview
Auprès de Libé, le parquet de Dax précisait mercredi 20 août que, «sous réserve des résultats des investigations», les faits sont «qualifiables d’outrages sexistes», ce qui expose l’auteur à une amende de 1 500 euros.
Depuis la publication de cette vidéo, l’influenceuse est victime d’une vague de cyberharcèlement sur les réseaux sociaux.