Au lendemain de l’agression mortelle au couteau qui a fait deux morts à Bordeaux, dont l’assaillant, les quais ont retrouvé leur quiétude habituelle en ce jeudi 11 avril. Les gens sont venus pique-niquer, se balader à vélo ou lire au soleil. Un jour comme un autre. Seul un morceau de rubalise qui entoure un parterre végétal entre la route et la Garonne témoigne encore de la scène qui s’est déroulée mercredi soir sous les yeux médusés de nombreux Bordelais. Peu avant 20 heures, entre le pont de pierre et l’emblématique miroir d’eau qui attire chaque année une foule de touristes venus du monde entier, un individu a poignardé à l’aide d’un couteau à cran d’arrêt deux hommes qui se trouvaient sur les pelouses sur fond de différend autour de la consommation d’alcool.
Le plus âgé, d’une trentaine d’années, est mort des suites de cette agression. L’autopsie a révélé neuf plaies, «dont quatre dans la paroi thoracique», a détaillé la procureure de la République, Frédérique Porterie, lors d’une conférence de presse. Le second, la vingtaine, a été touché trois fois et transporté en urgence absolue au CHU de Bordeaux. Opéré dans la foulée, ses jours ne sont plus en danger.
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L’assaillant, qui a fui avec une «attitude menaçante», a quant à lui été tué par un membre d’un équipage de trois policiers de la compagnie d’intervention. Ils sortaient d’une mission de sécurisation à proximité quand ils ont «capté le signalement de l’auteur sur les ondes et sont intervenus dans les mi