Le drôle de signal sonore va à nouveau retentir. Que vous soyez en train de marcher dans la rue, en réunion de travail ou en pleine grasse matinée, il se peut ce mardi 23 avril que votre téléphone émette subitement un bruit mystérieux. Pas question de paniquer pour autant, votre smartphone n’est ni cassé, ni hacké. Il s’agit simplement, si vous êtes dans le XVIIe arrondissement de Paris, d’une opération test des autorités française.
Entre 12 heures et 13 heures, ce mardi, le dispositif FR-Alert est expérimenté dans une zone partie du XVIIe arrondissement. «Les personnes se trouvant dans la zone de test recevront une notification accompagnée d’un signal sonore spécifique, même si le téléphone portable est en mode silencieux», détaille la préfecture de Police dans un communiqué. La sonnerie sera accompagnée d’un message expliquant clairement que l’alerte n’est qu’un exercice.
La préfecture précise que, comme il s’agit d’un test, «aucune action particulière n’est attendue lors de la réception du message» et que l’objectif «est de sensibiliser la population à ce mode de diffusion de l’alerte». Il s’agit du troisième et dernier exercice similaire après ceux du 15 février (dans le XIIIe arrondissement) et du 22 mars (dans le XVe).
#FRAlert | Demain, nous testons à nouveau le dispositif FR-Alert.
— Préfecture de Police (@prefpolice) April 22, 2024
Si vous êtes à #Paris17, vous recevrez sur vos téléphones un message accompagné d'un signal sonore.
⚠️ Le signal peut surprendre, c'est l'objectif : vous alerter en cas d'incident ! pic.twitter.com/S3yJmJlKcH
Un dispositif déjà activé plusieurs fois
Lancé en 2022, ce système vise à informer «toute personne détentrice d’un téléphone portable de sa présence dans une zone de danger afin de l’informer des comportements à adopter pour se protéger». Il peut être activé sur décision du préfet lors d’un danger majeur, «qu’il soit naturel, industriel, terroriste ou sanitaire». C’est la deuxième fois qu’il sera expérimenté à Paris.
Plusieurs exercices FR-Alert ont déjà eu lieu ces derniers mois en dehors de la capitale. Mi-janvier, les habitants de neuf départements avaient par exemple reçu un message test évoquant l’arrivée d’un tsunami sur les côtes françaises. Le dispositif a aussi été utilisé pour de vrai lors de la tempête Ciaran début novembre en Normandie et en Bretagne, pour les crues dans le nord de la France quelques jours plus tard ou en janvier pour prévenir du cyclone Belal à la Réunion.
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Voir la préfecture de Police expérimenter les alertes à Paris n’est pas une grande surprise. A trois mois des Jeux olympiques et paralympiques, les autorités sont sur les dents. Des périmètres de sécurité avec des fouilles systématiques et des interdictions pour une grande partie des véhicules ont déjà été annoncés dans différentes zones de la capitale, autour des sites olympiques.
Mise à jour mardi 23 avril pour le dernier test.