Si la montagne regorge de merveilles, les dangers restent présents sur ses crêtes. Deux personnes sont mortes ce dimanche 20 août dans les Alpes du Sud, à moins de deux heures d’intervalle, selon les informations de BFM. Le corps sans vie d’un parapentiste a d’abord été retrouvé aux alentours de 10 h 50, près du sommet de Clot La Cime, dans le secteur de Cervières, à une dizaine de kilomètres de Briançon (Hautes-Alpes).
Moins de deux heures plus tard, un alpiniste mourait lors d’une chute de 150 mètres, après un dévissage dans la Vallée d’Ailefroide, au-dessus de la Vallouise-Pelvoux, à une vingtaine de kilomètres de Briançon. Toujours selon les informations de BFM, «l’alpiniste était en binôme et descendait en rappel lorsqu’une sangle a été arrachée.»
La veille, le général Jean-Louis Georgelin, ex-chef des armées qui supervisait depuis 2019 les travaux de reconstruction de Notre-Dame-de-Paris, est mort à 75 ans alors qu’il randonnait dans les Pyrénées.
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En revanche, une jeune femme de 25 ans, recherchée pendant deux jours après avoir envoyé un message à une amie pour lui dire qu’elle se mettait à l’abri à cause d’un orage, a été retrouvée saine et sauve. Partie seule sur le GR10 dans les Pyrénées, de Banyuls-sur-Mer à Hendaye, elle avait finalement décidé de changer de chemin et n’avait pas suffisamment de réseau pour prévenir ses proches.
Selon le dernier bilan d’accidentologie des sports de montagnes, hors domaines skiables, du Système national d’observation de la sécurité en Montagne, 211 personnes sont décédées, en baisse par rapport à 2021, mais 2 % au-dessus de la moyenne des cinq dernières années. 152 sont mortes de manière traumatique, 50 de manière non traumatique. Ce même bilan indique que les sports les plus à risque sont la randonnée à pieds (92 décès), le ski alpin (33 décès), et le parapente ou le deltaplane (18 décès).
Mise à jour à 16h11 : la deuxième victime est un homme et non une femme comme écrit dans la version initiale.