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Autorisé à réaménager sa dette, Altice France va pouvoir se pencher sur l’avenir de SFR

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Les juges ont validé ce lundi le plan de restructuration de la dette d’Altice : allégé de 9 milliards d’euros de créances, Patrick Drahi peut désormais envisager la vente du deuxième opérateur télécoms français.
Paris, le 9 octobre 2018 à l'inauguration du campus Altice. (Albert Facelly/Libération)
publié le 4 août 2025 à 15h27
(mis à jour le 4 août 2025 à 19h11)

Fin de la saison 1 d’une série qui pourrait s’intituler «Le téléphone sonne toujours deux fois». Le scénario mettait sous tension depuis plusieurs mois avocats, administrateurs judiciaires, banquiers, tous au chevet de SFR pour éviter que le montant de son ardoise financière ne conduise le numéro deux français des télécoms à une situation de cessation de paiements, et donc de dépôt de bilan. Ce lundi 4 août, le tribunal des affaires économiques (ex-tribunal de commerce) de Paris en a donc signé l’épilogue. Les juges ont validé le plan de restructuration de la dette de l’opérateur télécoms, qui passe de 24,8 milliards d’euros à 15,5 milliards. L’accord prévoit l’effacement de plus 9 milliards dus aux