Menu
Libération
Reportage

Après le féminicide de Claudine, dans le Rhône, un rassemblement «pour que sa mort ne reste pas un fait divers»

Réservé aux abonnés

Un hommage à la trentenaire tuée par son mari était organisé dimanche 2 novembre à Saint-Priest, dans la banlieue lyonnaise. Ce dernier a reconnu le meurtre en garde à vue. Elle avait déjà déposé deux plaintes, classées sans suite d’après le parquet.

Devant l'immeuble de Claudine, à Saint-Priest (Rhône), dimanche 2 novembre 2025. (Bruno Amsellem pour Liberation/Liberation)
ParLéonard Cassette
envoyé spécial à Saint-Priest (Rhône)
Publié aujourd'hui à 9h24

Claudine a été tuée par son mari dimanche 26 octobre à Saint-Priest, au sud-est de Lyon. Comme dans neuf féminicides sur dix, selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur, cette trentenaire a été tuée chez elle. Poignardée à mort, dans le huis clos de son appartement d’une tour du quartier Bel-Air. Et comme dans huit cas sur dix, lorsque les victimes trouvent le courage de mettre des mots sur les violences qu’elles subissent, cette Rwandaise avait déjà déposé plainte.

«Pour éviter que [la mort de Claudine] ne reste un simple fait divers», un rassemblement était organisé dimanche 2 novembre par ses proches et le collectif féministe Nous toutes, au pied de l’immeuble où elle vi