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Libération
Récit

Après #MeToo, la justice en flagrant défi

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Violences conjugalesdossier
Prescription, manque de preuves et notion de consentement…Depuis la déferlante de témoignages de victimes, l’institution se heurte à ses limites pour traiter les affaires de violences sexuelles.
Le palais de justice de Paris, le 3 février. (Denis Allard/Libération)
publié le 28 décembre 2021 à 20h50

Affaire Olivier Duhamel, affaire PPDA, affaire Nicolas Hulot, affaire Yannick Agnel : plus que jamais, l’onde de choc #MeToo n’épargne aucune sphère sociale et met au défi la justice – dont les dysfonctionnements ont été abondamment documentés. «En filigrane, cette accusation : par les principes de prescription et de présomption d’innocence, le droit pénal organiserait l’impunité», résume la journaliste de Mediapart Marine Turchi, dans Faute de preuves : enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil), une somme pour laquelle elle a rencontré 78 acteurs de la chaîne pénale, associations féministes, victimes…

Ces deux principes fondateurs de notre système pénal concentrent les débats de la justice post #MeToo.