Affaire Olivier Duhamel, affaire PPDA, affaire Nicolas Hulot, affaire Yannick Agnel : plus que jamais, l’onde de choc #MeToo n’épargne aucune sphère sociale et met au défi la justice – dont les dysfonctionnements ont été abondamment documentés. «En filigrane, cette accusation : par les principes de prescription et de présomption d’innocence, le droit pénal organiserait l’impunité», résume la journaliste de Mediapart Marine Turchi, dans Faute de preuves : enquête sur la justice face aux révélations #MeToo (Seuil), une somme pour laquelle elle a rencontré 78 acteurs de la chaîne pénale, associations féministes, victimes…
Ces deux principes fondateurs de notre système pénal concentrent les débats de la justice post #MeToo.