Paul Watson, pirate des mers reconnaissable à sa coupe au bol ivoire et à sa barbe blanche, ne peut plus jeter l’ancre. Dimanche 21 juillet au matin, alors que le fondateur de l’ONG de défense des océans Sea Shepherd faisait une halte à Nuuk, capitale du Groenland et territoire autonome du Danemark, pour ravitailler son navire en carburant, il a subitement été arrêté par les autorités danoises. Une interpellation qui intervient au nom d’un mandat d’arrêt d’Interpol émis par le Japon à l’encontre du militant écologiste canadien. Le pays qui pratique la chasse à la baleine l’accuse d’avoir causé des dommages à un navire japonais et blessé des membres de l’équipage lors de deux incidents survenus dans l’océan Antarctique en 2010.
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«Plusieurs policiers danois ont débarqué dimanche sur son navire, prétextant un simple contrôle banal de passeports», relate Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, auprès de Libération. Quelques instants plus tard, les forces de l’ordre menottent le célèbre activiste canadien de 73 ans, qui a fait de la lutte contre la chasse à la baleine le