Il pensait en avoir fini avec le plafond de verre, lui, le sans-diplôme, qui, tâtonnant dans l’immobilier, avait découvert à 20 ans les ficelles de l’informatique comme commercial dans la boîte d’un ami de sa mère. Il avait vu venir les bouleversements engendrés par le numérique, et avait fondé à 22 ans sa société de conseil informatique Onepoint. Puis s’est retrouvé, deux décennies plus tard, avec 500 millions de chiffre d’affaires, 3 300 collaborateurs, des implantations dans quatorze pays. Le succès au rendez-vous.
Désormais propriétaire d’un 400 m² acquis 4,5 millions d’euros près du Trocadéro, à Paris, et restauré par la décoratrice de l’Elysée, doté au quotidien d’un majordome et d’une femme de ménage, conduit en Mercedes par un chauffeur, le beau gosse de 44 ans aux cheveux blond en bataille, costard bleu et baskets, est l’homme qui fait parler en 2023.
Il y a d’abord eu en début d’année le feuilleton de la succession Barrière, mastodonte du jeu aux 32 casinos, 19 hôtels de luxe et 140 restaurants dans le monde. Layani est considéré, selon des révélations du Point, comme le «quasi-gourou» d’Alexandre Barrière, jeune héritier de l’empire du même nom, qui a bouté son père, Dominique Desseigne, hors de la présidence du groupe. Après avoir été recruté pour des missions de conseil informatique par le groupe hôtelier, David Laya