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Justice

Attaques contre les prisons : que sait-on du groupe «DDPF» qui revendique certaines actions ?

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«Libération» a pu consulter les messages postés sur Telegram par le groupe «Défense des droits des prisonniers français». Après plusieurs actions contre des centres pénitentiaires, revendiquées par ce compte, le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête.
Après l’incendie sur le parking de la maison d’arrêt de Tarascon (Bouches-du-Rhône), le 16 avril. (Manon Cruz/REUTERS)
publié le 16 avril 2025 à 20h40

Soixante-douze heures après les premiers feux, on en sait toujours peu sur les atteintes aux prisons et aux véhicules garés autour des établissements pénitentiaires français. Une douzaine de sites ont été touchés, principalement en région parisienne et dans le Sud de la France, pour la plupart dans la nuit de lundi 15 à mardi 16 avril. Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a ouvert, mardi 15 avril, une enquête pour «dégradation ou détérioration en bande organisée du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes en relation avec une entreprise terroriste», «association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes», et «tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste commise sur une personne dépositaire de l’autorité publique».

Sous ce chef d’accusation, le Pnat vise les tirs à l’arme lourde qui ont touché la porte de la prison de La Farlède, près de Toulon (Var). Dans la nuit de mardi à mercredi, le parquet antiterroriste s’est saisi de faits nouveaux : l’incendie de véhicules de