L’enquête autour des multiples attaques ayant visé les prisons et centres pénitentiaires français avance. Vendredi 2 mai, 21 suspects, parmi lesquels deux sont mineurs et sept déjà en détention, ont été présentés à des juges à Paris, a fait savoir le Parquet national antiterroriste (Pnat), qui annonce aussi se dessaisir de cette enquête au profit de la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco). Tous ont été mis en examen et la plupart incarcérés. A 23 heures, trois devaient encore comparaître devant un juge des libertés et de la détention.
Les exécutants ont été recrutés moyennant une «rémunération significative». D’après le Parisien, ces personnes ont des profils de «jobbeurs», les petites mains du trafic de drogue habituellement missionnés pour des activités de guetteur ou de vendeurs dans