«Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako.» Le 9 mars 2024, quelques mois avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Paris, des membres du groupe identitaire «les Natifs» partageaient sur les réseaux sociaux le déploiement d’une banderole raciste s’adressant à la star française de la musique Aya Nakamura, place Louis-Aragon sur l’île Saint-Louis, à Paris. Un peu plus d’un an plus tard, 13 personnes doivent être jugées ce mercredi 4 juin devant le tribunal correctionnel de Paris pour injures publiques en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique.
C’est que l’équipe d’identitaires ne s’est pas contentée de brandir son message raciste dans la capitale, elle