Sept ans ont passé depuis la mort de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider. Le 13 juin 2016, les deux policiers ont été assassinés chez eux, à Magnanville (Yvelines), par un islamiste radical abattu par les forces de l’ordre, Larossi Abballa. Le procès de cet attentat – le premier ayant visé des fonctionnaires de police directement à leur domicile – s’ouvre ce lundi devant la cour d’assises spéciale de Paris. Dans le box, un seul accusé, Mohamed Lamine Aberouz, 30 ans, ami d’enfance de Larossi Abballa. «Une personnalité compliquée», ont décrit ses avocats, Nino Arnaud et Vincent Brengarth, lors d’une conférence de presse mercredi 20 septembre.
Leur client a déjà été condamné en juin 2021, pour «non-dénonciation de crime terroriste» dans le dossier de la tentative d’attentat aux bonbonnes de gaz près de Notre-Dame de Paris, et revendique toujours, après six ans d’isolement, «une pratique extrêmement orthodoxe de sa religion». Poursuivi pour «complicité d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique», «association de malfaiteurs terroriste criminelle» et «complicité de séquestration» en relation avec une entreprise terroriste, il clame son innocence. Alors que l’accusation lui reproche notamment d’avoir «participé à l’endoctrinement idéo