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Interview

Attentat raciste de Puget-sur-Argens : «Ce qui fait le terrorisme, ce n’est pas seulement les faits, c’est la décision du parquet antiterroriste de se saisir»

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Après la première saisine de l’histoire du Pnat pour un homicide raciste lié à l’extrême droite, le chercheur Olivier Cahn décrypte le rôle hautement sensible du parquet créé en 2019 tant sur le plan juridique que sur le plan politique.
Devant la vitrine du salon de coiffure où travaillait la victime, à Puget-sur-Argens, le 31 mai 2025. (Laurent Carre /Libération)
publié le 4 juin 2025 à 5h10

La saisine du Parquet national antiterroriste (Pnat) lundi 2 juin, au lendemain du meurtre raciste d’Hichem Miraoui à Puget-sur-Argens dans le Var, a permis de qualifier les faits de potentielle attaque terroriste. Le très droitier ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a lui-même confirmé que «le Pnat s’est saisi parce qu’il considère qu’il y a une dimension terroriste». Il a également parlé d’«un crime qui était prémédité et signé». «Il y a deux vidéos, avant et après, l’individu avait des armes, et il est signé, c’est un crime raciste au vu des éléments que nous avons», a précisé le locataire de Beauvau.

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