Menu
Libération
Reportage

Au lendemain de l’attaque à Nantes, l’hommage à Lorène : «Elle est venue au lycée pour apprendre et n’est pas ressortie vivante»

Article réservé aux abonnés
Un rassemblement était organisé par des élèves ce vendredi 25 avril à Notre-Dame-de-Toutes-Aides, au lendemain de l’attaque qui a coûté la vie à une lycéenne et en a blessé trois autres.
A Nantes, le 25 avril 2025, lors de la cérémonie en hommage à Lorène, lycéenne tuée dans l'attaque au couteau qui a eu lieu la veille dans son établissement. (Theophile Trossat/Libération)
publié le 25 avril 2025 à 19h31

Journée de larmes et de silence autour de l’établissement de Notre-Dame-de-Toutes-Aides à Nantes (Loire-Atlantique), dans le quartier de Doulon. Dès le début d’après-midi, ce vendredi 25 avril, les abords étaient bouclés par la police en prévision du rassemblement à 15 h 30 en hommage à Lorène, l’adolescente tuée la veille, lors de l’attaque au couteau survenue dans le lycée. Parmi les autres victimes, trois blessés, dont un dans un état grave qui s’est «amélioré», selon le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy.

Le mis en cause, qui venait de fêter ses 16 ans, était scolarisé à Notre-Dames-de-Toutes-Aides depuis 2021. Il était «extrêmement solitaire», «fasciné par Hitler» et était «à l’évidence suicidaire», a révélé Antoine Leroy lors d’une conférence de presse organisée ce vendredi en fin de journée. Le magistrat a écarté l’hypothèse d’une situation de harcèlement comme celle d’une «potentielle relation affective» entre lui et Lorène. Mais paradoxalement, «c’était la seule personne de ce lycée avec laquelle il pouvait, selon lui, avoir un dialogue de qualité. Il l’appréciait».

L’hommage était organisé par le comité des élèves de l’établissement. Dans un message relayé en amont sur les réseaux sociaux, le père de la jeune fille a salué une «très belle initiative pour toutes les victimes» et demandé de préserver «l’image de Lorène telle que nous avons tous pu la connaître». Il a notamment prié les participants de ne