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A la barre

Ce que les téléphones racontent dans l’affaire Jubillar : «Au moment où il recherche Delphine, il se connecte sur Leboncoin»

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La quatrième journée du procès de Cédric Jubillar, jeudi 25 septembre, a décortiqué les incongruités de son activité téléphonique au moment de la disparition de sa femme. Entre podomètre à plat et inactivité rarissime.

Cédric Jubillar à l'ouverture de son procès, le 23 septembre 2025, à la cour d'assises du Tarn. (Lionel Bonaventure/AFP)
ParElise Viniacourt
Envoyée spéciale à Albi (Tarn)
Publié le 25/09/2025 à 19h43

Le 9 février 2021, Delphine Jubillar, portée disparue depuis plus d’un mois, apparaît «en ligne» sur Messenger. Le petit rond vert épinglé au profil de l’infirmière fait bondir amis, proches et collègues. Abasourdis, tous la bombardent de messages. Au milieu de cette cascade d’inquiétude, la mère de famille reçoit à 22 h 35 un émoji bisou. Puis, trente minutes plus tard : «Tu es La ???», «Tu es connecter…», «C’est quoi se delire», «Non mais halo….» L’auteur de ces écrits frénétiques n’est autre que son mari, Cédric Jubillar, qui dans la foulée prévient les gendarmes.

L’homme, aujourd’hui âgé de 38 ans et accusé du meurtre de sa femme, le comprendra