C’est une affaire où victime et accusé manient les performances d’acteurs à la perfection. Le premier est une star connue et reconnue, Dany Boon, absent à l’audience. Le second est un faux lord irlandais aux multiples identités, Thierry Birles, présent dans le box. «Son travail de comédien l’amène à être jugé devant un tribunal correctionnel», ironise l’avocat de la défense dans la salle des pas perdus du tribunal de Nice. Thierry Birles comparaît ce vendredi 26 septembre pour une rocambolesque et robuste escroquerie. L’homme de 36 ans reconnaît un détournement d’argent de plus de cinq millions d’euros. Birles a berné Boon. Et pour cela, le tribunal l’a condamné à cinq ans d’emprisonnement et 300 jours-amendes à 1 000 euros.
Pour Europol, il a trois identités
Pour la justice, Dany Boon est Daniel Boon. Dans le prétoire, on ne parle pas de son box-office mais de ses investissements qui fleurissent. Et sur lesquels flotte un soupçon, autour de l’acquisition de bateaux de plaisance. Ses détectives privés s’en sont mêlés et ses avocats ont déposé plainte en juillet 2022. Deux ans avant, Dany Boon acquiert son premier voilier. Pour voguer, il faut s’occuper de l’immatriculation et de la gestion, trouver un anneau et un pavillon, embaucher l’équipage e