Avec Piotr Pavlenski, le spectacle est garanti. Autrefois célèbre pour s’être cloué les testicules en protestation contre Poutine et le régime russe, il est connu en France, où il a obtenu le statut de réfugié en 2017, depuis qu’il a diffusé sur Internet des vidéos sexuelles de Benjamin Griveaux, torpillant ainsi la campagne de ce proche d’Emmanuel Macron pour les municipales à Paris, il y a cinq ans.
On parle désormais de lui au procès qui s’est ouvert, lundi 26 mai, au tribunal correctionnel de Paris, mais le Russe n’est ni sur le banc des prévenus ni partie civile. Le jour de son interpellation, le 15 février 2020, il avait été photographié à terre, les menottes aux poignets. Le cliché s’était retrouvé cinq jours plus tard en couverture de Paris Match. La justice soupçonne que les photographes qui ont pris les photos, ont été informés par des policiers.