Elle s’est avancée à la barre d’un pas dynamique, est restée bien droite dans son tailleur noir, pendant que les avocats des dix prévenus poursuivis pour cyberharcèlement contestaient qu’elle puisse témoigner devant le tribunal. Après une brève suspension d’audience, qui a tranché en faveur des parties civiles, Tiphaine Auzière a livré d’une voix claire un témoignage très attendu, devant attester du préjudice moral subi par Brigitte Macron.
Mise en scène
Devant une salle comble, l’avocate de 41 ans tient «à faire état de ce qu’est devenue la vie» de sa mère, depuis «qu’elle subit ce harcèlement». «J’ai vu un vrai changement, depuis 2021, 2022 je dirais». «Donc avant les tweets ?» embraye un avocat, rappelant que les faits reprochés aux prévenus portent sur la période entre 2023 et 2024. «Oui, mais les tweets