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Libération
A la barre

Au procès du cyberharcèlement de Brigitte Macron, sa fille Tiphaine Auzière témoigne de la «dégradation des conditions de santé» de sa mère

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La déposition de l’avocate de 41 ans vient contredire la défense des prévenus, qui s’étaient attachés jusqu’à présent à minimiser la portée des messages qu’ils écrivaient au sujet de la première dame. Trois à douze mois de prison avec sursis ont été requis contre les prévenus.

Tiphaine Auzière, le 28 octobre au tribunal correctionnel de Paris. (Christophe Ena/AP)
Publié le 28/10/2025 à 15h53, mis à jour le 28/10/2025 à 19h05

Elle s’est avancée à la barre d’un pas dynamique, est restée bien droite dans son tailleur noir, pendant que les avocats des dix prévenus poursuivis pour cyberharcèlement contestaient qu’elle puisse témoigner devant le tribunal. Après une brève suspension d’audience, qui a tranché en faveur des parties civiles, Tiphaine Auzière a livré d’une voix claire un témoignage très attendu, devant attester du préjudice moral subi par Brigitte Macron.

Mise en scène

Devant une salle comble, l’avocate de 41 ans tient «à faire état de ce qu’est devenue la vie» de sa mère, depuis «qu’elle subit ce harcèlement». «J’ai vu un vrai changement, depuis 2021, 2022 je dirais». «Donc avant les tweets ?» embraye un avocat, rappelant que les faits reprochés aux prévenus portent sur la période entre 2023 et 2024. «Oui, mais les tweets