La file s’allongeait au fil des jours. Jusqu’à l’annonce, ce mercredi, de l’absence de Dominique Pelicot, instigateur d’un système rodé de violences sous soumission chimique lui ayant permis de violer et de faire violer par 50 hommes son épouse, Gisèle Pelicot, durant neuf ans, les journalistes se bousculaient pour accéder aux deux précieux bancs dévolus à la presse. Aux côtés des médias nationaux et régionaux, la presse internationale gravite en nombre dans le hall de la cour criminelle départementale du Vaucluse, à Avignon. La zone de duplex prend l’allure d’une tour de Babel.
De peur de ne pas accéder aux fameuses places in situ, un journaliste grommelait même dans la queue, mercredi. «Il y a tellement de médias étrangers en même temps…» Parmi les quelque 70 médias accrédités, une trentaine sont étrangers et trois nouvelles autorisations leur ont été délivrées depuis le début des audiences. Si la majorité d’entre eux sont européens (allemands, anglais, belges, néerlandais, espagnols, italiens, suisses), le calvaire de Gisèle Pelicot et ses proches trouve également écho jusqu’aux Etats-Unis et au M