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Au procès des viols de Mazan, les médias étrangers en nombre pour couvrir «une histoire hors norme»

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Procès des viols de Mazandossier
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Aux côtés des journalistes français, une trentaine de chroniqueurs étrangers couvrent les audiences à la cour criminelle d’Avignon. Interrogés par «Libération», trois d’entre eux décrivent un procès «à l’ampleur inédite» et témoignent de l’intérêt pour l’affaire dans leurs pays respectifs.
A la cour criminelle d’Avignon, l’avocate de Dominique Pelicot, Béatrice Zavarro, lors de l’ouverture du procès, le 2 septembre. (Arnold Jerocki/Libération)
publié le 12 septembre 2024 à 18h09

La file s’allongeait au fil des jours. Jusqu’à l’annonce, ce mercredi, de l’absence de Dominique Pelicot, instigateur d’un système rodé de violences sous soumission chimique lui ayant permis de violer et de faire violer par 50 hommes son épouse, Gisèle Pelicot, durant neuf ans, les journalistes se bousculaient pour accéder aux deux précieux bancs dévolus à la presse. Aux côtés des médias nationaux et régionaux, la presse internationale gravite en nombre dans le hall de la cour criminelle départementale du Vaucluse, à Avignon. La zone de duplex prend l’allure d’une tour de Babel.

De peur de ne pas accéder aux fameuses places in situ, un journaliste grommelait même dans la queue, mercredi. «Il y a tellement de médias étrangers en même temps…» Parmi les quelque 70 médias accrédités, une trentaine sont étrangers et trois nouvelles autorisations leur ont été délivrées depuis le début des audiences. Si la majorité d’entre eux sont européens (allemands, anglais, belges, néerlandais, espagnols, italiens, suisses), le calvaire de Gisèle Pelicot et ses proches trouve également écho jusqu’aux Etats-Unis et au M