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Libération
A la barre

Au procès du Coran brûlé devant la mosquée de Villeurbanne, schizophrénie et «islamophobie d’atmosphère» au cœur des débats

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Lionel M., 27 ans, a été condamné ce mercredi 30 juillet à un an de prison ferme au total par le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir volé et brûlé le Coran de la mosquée de Villeurbanne.
La mosquée Errahma à Villeurbanne, le 9 juin 2025. (Matthieu Delaty /Hans Lucas / AFP)
publié le 30 juillet 2025 à 20h20

Fin janvier, en Suède, un militant laïc irakien était tué par balles en banlieue de Stockholm alors qu’il s’exprimait en direct sur les réseaux sociaux. Cet homme, Salwan Momika, avait fait de son athéisme une lutte, dégoûté par les religions monothéistes, ces «tromperies obscurantistes». Vomissant peut-être plus l’islam que les deux autres, l’ancien musulman brûlait des Corans devant des mosquées.

De toute évidence, Lionel M., 27 ans, n’est pas fait de ce bois-là. Son geste, le vol puis l’embrasement du livre sacré de la mosquée Errahma de Villeurbanne le 2 juin dernier, ne relève pas d’un quelconque engagement. Peut-être même n’avait-il rien de ra