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Libération
Rumeurs

Au procès du meurtre de Lola, tensions et théories complotistes dans les couloirs

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La forte affluence et le choix d’une petite salle d’audience sont sources de colère et de fausses informations, au palais de justice de Paris comme sur les réseaux sociaux.

Le palais de justice de Paris, en mars. (Riccardo Milani/Hans Lucas)
ParLudovic Séré
Journaliste - Actu
Publié le 22/10/2025 à 10h18

«Tu sais quoi, sois plus intelligente. Réponds par le silence.» Une quinquagénaire au regard hautain, celui des gens vexés, exprime sa frustration auprès d’une amie. L’audience a démarré depuis trente minutes et les deux femmes n’entreront probablement jamais dans la salle d’audience. Tous les matins, depuis le début du procès de Dahbia B. pour le viol et le meurtre de Lola Daviet, c’est la même scène dans la galerie marchande – c’est son nom – du palais de justice de Paris.

Dès 9 heures, à l’ouverture des portes pour le public, une foule de curieux espérant pouvoir assister aux débats prend progressivement forme. Alors, devant le grand escalier qui mène au premier étage et à la petite salle Victor-Hugo où se déroule l’audience, des tensions se font sentir au point que la sécurité a été renforcée