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A la barre

Au procès Jubillar, la lettre du fils, les contradictions détaillées et l’imperturbable accusé

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La dernière semaine du procès s’est entamée lundi sur la suite de l’interrogatoire du trentenaire, accusé du meurtre de sa femme, que les avocats des parties civiles ont tenté de faire craquer. Face aux nombreuses attaques, le peintre plaquiste n’a pas cédé.

Au tribunal d'Albi, le 21 septembre 2025. (Pat Batard/Hans Lucas. AFP)
ParElise Viniacourt
envoyée spéciale à Albi (Tarn)
Publié le 13/10/2025 à 21h07

Sur le banc des parties civiles, la sœur de Delphine Jubillar observe les débats, éteinte. L’un de ses frères, à quelques places d’elle, fixe ses avocats, inerte. Leur benjamin, affalé, les bras croisés, s’est, lui, refermé. Ce lundi 13 octobre restera pour la fratrie la date d’une douloureuse confirmation : ils ne sauront pas ce qui est arrivé à leur sœur.

La deuxième partie de l’interrogatoire de leur ancien beau-frère, Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse devant la cour d’assises du Tarn, entrouvait un potentiel espoir. Peut-être même une promesse : revenir en détail sur la fatidique nuit de la disparition, du 15 au 16 décembre 2020. Et, qui sait, faire enfin vaciller un homme empêtré dans ses contradictions, ses dénégations, ses hésitations. Les avocats des parties civiles s’y sont longuement employés. En vain.

Avec la corde sensible : «Votre fils et votre fille veulent des explications, monsieur Jubillar…» a imploré l’avocate des enfants du couple, Malika Chmani. La colère : «Ça vous a fait quoi