Après plus de trois heures passées à la barre ce mercredi 1er octobre, Anne S. ne se démonte pas. Lorsque les avocats de la défense lui parlent, la quadragénaire leur tourne le dos, ne leur offrant à admirer que l’arrière de sa permanente blonde. Excédée par l’insistance de leurs questions, cette mère au foyer les envoie paître : «Allez demander à Delphine si vous savez où elle est.» Un silence pétrifié saisit la salle.
Le témoignage de la Tarnaise est l’un des plus attendus de cette deuxième semaine du procès de Cédric Jubillar. Dans l’enquête ayant amené le peintre plaquiste à être accusé du meurtre de sa femme, disparue en 2020, Anne S. joue un rôle déterminant. Aussi proche du mari que de l’épouse Jubi