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A la barre

Au procès libyen, les avocats d’Alexandre Djouhri dépeignent l’intermédiaire sulfureux en «grand Français» attaché «viscéralement» à son pays

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Les avocats de l’homme d’affaires suspecté d’être l’un des vecteurs du financement secret ordonné par le régime de Kadhafi au profit du clan sarkozyste ont plaidé jeudi la relaxe, dépeignant ce mystérieux personnage en serviteur du drapeau tricolore.
Alexandre Djouhri le 6 janvier 2025 au tribunal correctionnel de Paris. (Denis Allard/Libération)
publié le 3 avril 2025 à 19h04

Les débats terminés, l’heure est à la défense. A la barre du procès du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 se succèdent les robes noires. Jeudi après-midi, les trois conseils d’Alexandre Djouhri, 66 ans, ont tenté de convaincre le tribunal : non, les 11 chefs d’incrimination pour lesquels l’homme d’affaires sulfureux était jugé depuis le 6 janvier, aux côtés de l’ancien président de la République, de Brice Hortefeux, de Claude Guéant, d’Eric Woerth et d’une poignée d’autres étonnants protagonistes – milliardaires saoudiens, banquier suisse ou homme de l’ombre du groupe Airbus – ne tiennent pas. Le tribunal ne se laissera pas manipuler par les juges d’instruction et le Parquet national financier, a demandé l’avocat Charles Consigny, au travers d’une «absence sidérale et totale» d’éléments de preuve. Les conseils ont demandé la relaxe.

La difficulté, pour les avocats de ce