Les débats terminés, l’heure est à la défense. A la barre du procès du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 se succèdent les robes noires. Jeudi après-midi, les trois conseils d’Alexandre Djouhri, 66 ans, ont tenté de convaincre le tribunal : non, les 11 chefs d’incrimination pour lesquels l’homme d’affaires sulfureux était jugé depuis le 6 janvier, aux côtés de l’ancien président de la République, de Brice Hortefeux, de Claude Guéant, d’Eric Woerth et d’une poignée d’autres étonnants protagonistes – milliardaires saoudiens, banquier suisse ou homme de l’ombre du groupe Airbus – ne tiennent pas. Le tribunal ne se laissera pas manipuler par les juges d’instruction et le Parquet national financier, a demandé l’avocat Charles Consigny, au travers d’une «absence sidérale et totale» d’éléments de preuve. Les conseils ont demandé la relaxe.
A la barre
Au procès libyen, les avocats d’Alexandre Djouhri dépeignent l’intermédiaire sulfureux en «grand Français» attaché «viscéralement» à son pays
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Alexandre Djouhri le 6 janvier 2025 au tribunal correctionnel de Paris. (Denis Allard/Libération)
par Laurent Léger
publié le 3 avril 2025 à 19h04
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