Ils sont plusieurs à s’être levés aux aurores et avoir fait le trajet depuis l’autre bout de la France. Ils se vantent maintenant de patienter dans la queue «depuis 8 heures» du matin dès qu’un visiteur téméraire tente de les dépasser. Il est presque 13 h 30 et le procès du cyberharcèlement de Brigitte Macron va s’ouvrir au tribunal correctionnel de Paris, en présence de badauds venus en majorité soutenir les prévenus. Sur les dix, seuls sept sont présents, assis en rang d’oignons. Agés de 41 à 60 ans, ils sont enseignant, courtier, blogueur, ou même «vierge guérisseuse». Ils comparaissent tous pour la même infraction : «De n
A la barre 
Au procès pour cyberharcèlement de Brigitte Macron, des prévenus qui ne regrettent rien et s’enfoncent dans l’absurde
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Dix personnes sont jugées ces lundi 27 et mardi 28 octobre pour des «propos malveillants» visant l’épouse du Président, mêlant théories du complot et spéculations transphobes sur son identité de genre.
Brigitte Macron à l'Elysée, le 8 octobre 2025. (Ludovic Marin/AFP)
ParEmilia Spada
Publié le 28/10/2025 à 7h26
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