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Justice

Bracelet électronique: «Les Balkany font ce qu’ils veulent, ils n’en ont rien à foutre»

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La cour d’appel de Rouen a confirmé ce jeudi la révocation de leur assignation à résidence. Ils ont, au moins une centaine de fois, enfreint les conditions et sont donc bien partis pour se retrouver en prison.
Isabelle et Patrick Balkany au tribunal de grande instance de Paris, en septembre 2019. (Julien Muguet/Hans Lucas)
publié le 3 février 2022 à 20h02

Quinze minutes, pas une de plus. Là où l’immense majorité des politiques se terrent dans le silence après une condamnation, Patrick Balkany n’a, lui, pas attendu plus d’un petit quart d’heure pour réagir, en direct à la télévision, à la révocation de son placement sous bracelet électronique synonyme de retour à la case prison. «C’est totalement injuste», s’est énervé l’ancien maire LR de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) sur BFM TV. «Ils ont encore le droit de parler, ils le savent très bien et ils jouent de ça, ils l’ont toujours fait, souffle l’ancien conseiller municipal (DVD) et opposant historique Arnaud de Courson. Je les préférerais chez eux à fermer leurs gueules.»

Jeudi marquait, en effet, un nouveau tournant dans la longue histoire mêlant le couple Balkany à la justice. A la mi-journée, la cour d’appel de Rouen a confirmé le jugement du tribunal d’application des peines d’Evreux (Eure), qui avait décidé en décembre de révoquer le placement sous bracelet électronique des époux. C’est que, en quelques mois, la justice a dénombré plus d’une centaine de manquements aux conditions de l’assignation à résidence de Patrick et Isabelle Balkany au moulin de Cossy, la charmante demeurent qu’ils possèdent à Giverny (Eure). Depuis mars dernier, les anciens élus des Hauts-de-Seine avaient eff