L’animateur vedette de NRJ a été placé en garde à vue mercredi 22 mai selon une source proche du dossier de Libération, confirmant une information de BFMTV. Sébastien Cauet a été convoqué mercredi devant la brigade des mineurs, où il se trouve toujours actuellement.

Contactée par Libération, Julie Ollivier, la première plaignante dans cette affaire, se satisfait de ce placement en garde à vue qu’elle qualifie de «soulagement». Elle indique avoir elle-même été auditionnée pendant plusieurs heures le 21 mars dernier.

Visé par au moins cinq plaintes déposées par des femmes, qui dénoncent des faits de viol et d’agressions sexuelles, Sébastien Cauet «s’est rendu librement, et à sa demande, auprès des services d’enquête pour pouvoir répondre, point par point, à toutes les questions posées», assurent les avocats de l’animateur, cités par BFMTV. «Le temps de la justice n’est pas celui des médias. Sébastien Cauet appelle à la retenue et rappelle le principe de présomption d’innocence», ajoutent-ils. Les plaignantes, elles, ont été «interrogées successivement par la brigade des mineurs» depuis le début de l’année, précise encore BFMTV.

De son côté, le célèbre animateur de 52 ans – qui a été provisoirement écarté de la radio NRJ en novembre – a plusieurs fois clamé son innocence. Parallèlement, il a déposé à son tour des plaintes, notamment pour «dénonciation calomnieuse» et «tentative d’extorsion aggravée».

Contacté par Libération, l’avocat de l’animateur Me Simon Clémenceau, indique ne pas vouloir faire de commentaire à cette heure.

Mise à jour à 15h31, ajout d’une citation d’une des plaignantes ; à 16h18, la garde à vue a démarré mercredi 22 mai.